L’engouement se fait jour au XIXe siècle pour les jardins "sauvages", "romantiques" ou "naturels", mélange de spontanéité et de raffinement, offrant une harmonie entre art et nature, imagination et réalité. On trouve ici l’héritage de l’idéal exprimé dans le passé par des penseurs comme Jean-Jacques Rousseau. Ce dialogue renoué avec la Nature, ce retour à la source se font de plus en plus forts à mesure que la civilisation s’éloigne de ses origines.
L’un des pionniers les plus célèbres de l’approche romantique du jardin n’est autre que Chateaubriand et sa maison-jardin de la Vallée-aux-Loups.
Ce jardin, qui n’a jamais cessé d’être un lieu presque féerique, doit son appellation d’Ile Verte au nom d’un tableau du peintre Jean Fautrier qui y vécut jusqu’à son décès en 1964.
Ce site a été choisi par de nombreux artistes dont le librettiste Jules Barbier qui en fit une “maison d’artiste” où se tisse un lien privilégié entre l’homme, son œuvre et le jardin qu’il crée. Les propriétaires qui se sont ensuite succédés ont apporté à ce lieu unique doté d’un cachet si particulier leurs goûts, le style dominant de leur époque, toujours dans l’intelligence du lieu et de son caractère le plus intime.
Adresse
L’Ile Verte, Jardin sauvage, jardin d’artistes
34 rue Eugène Sinet
92290 Châtenay-Malabry
Nota : en cas de pluie, pour les concerts en plein air, un lieu de repli est prévu et sera indiqué sur le lieu prévu initialement ou en appelant au 06 85 88 81 68.