Si le nom de Laurent Korcia brille au firmament du violon depuis maintenant plus de vingt ans, celui de la jeune accordéoniste Elodie Soulard émerge comme l’une des figures majeures du renouveau de son instrument. Désireux d’associer le grand répertoire à la musique populaire, d’interpréter des mélodies inoubliables (In the mood for love) comme de faire découvrir des pièces moins connues, les deux complices se sont livrés à l’exercice passionnant de la transcription… pour le plus grand bonheur de leurs auditeurs !
Le programme
Œuvres de Bartok, Kreisler, Piazzolla, Ysaye, Manuel de Falla…
mais aussi In the mood for love, Les Valseuses
et autres extraits de son album Cinéma Paradiso…
Les artistes
Laurent Korcia, violon
Parrainé dès son plus jeune âge par Pierre Barbizet et formé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris par Michèle Auclair, elle-même disciple de Jacques Thibaud et George Enesco, Laurent Korcia est l’un des violonistes les plus reconnus de sa génération.
Soliste de l’année aux Victoires de la musique et Chevalier des Arts et Lettres, il se voit également décerner le Prix Georges Enesco de la SACEM ainsi que le Grand Prix de l’Académie du disque Charles Cros.
Invité à jouer en soliste sous la direction des plus grands chefs, Laurent Korcia donne régulièrement des récitals de violon seul aux programmes allant de Bach aux compositeurs d’aujourd’hui, ainsi que l’intégrale des Sonates d’Ysaÿe auxquelles il consacre son premier disque.
Depuis son enregistrement des Sonates d’Ysaÿe jusqu’à BartóKorcia (Concerto n° 2 avec le CBSO et Sakari Oramo, Sonate pour violon seul, Contrastes, Sonate n° 1), reconnus comme des enregistrements de référence, Laurent Korcia propose par ailleurs des disques qui rencontrent un large public (Danses, Doubles Jeux avec Michel Portal, Jean-Efflam Bavouzet, Tatjana Vassilieva, Michael Wendeberg… ainsi que le Stabat Mater de Bruno Coulais avec Guillaume Depardieu).
Laurent Korcia joue le violon Zahn de Stradivarius (1719) qui lui est prêté par le groupe LVMH Louis Vuitton-Moët-Hennessy.
Élodie Soulard, accordéon
Née en 1986, c’est à l’âge de six ans qu’Elodie Soulard commence l’apprentissage de l’accordéon près de Clermont-Ferrand avec Michel Maillat puis Jean-Claude Vénuat. Après des études au Conservatoire du XII° arrondissement de Paris dans la classe de Max Bonnay, elle intègre le CNSM de Paris où elle y effectue de brillantes études récompensées par un Master d’accordéon mention très bien à l’unanimité en 2010 avant d’être admise en III° cycle supérieur du même CNSM dans la classe du pianiste et chef d’orchestre Jean-François Heisser.
Parallèlement, elle a participé à de nombreuses master-classes d’accordéon à travers l’Europe et a travaillé de façon intensive avec le concertiste russe Yuri Shishkin pendant deux ans. Soucieuse d’acquérir une riche formation musicale, elle a aussi obtenu trois premiers prix au CRR de Paris en solfège, analyse et orchestration (classes d’Alain Louvier), et aborde la direction d’orchestre avec François-Xavier Roth et Jean-Sébastien Béreau.
Elodie est régulièrement invitée en tant que soliste et se produit sur de grandes scènes internationales : Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, Salle Pleyel, Cité de la Musique, Folles journées de Nantes et de Tokyo, Festival 1001 notes, Festival de l’Empéri, Festival Berlioz, Philharmonie de Rostov-sur-le-Don (Russie).
Son répertoire est constitué de transcriptions d’œuvres pour piano, orgue ou orchestre de Bach à Prokofiev et d’œuvres originales contemporaines pour accordéon (Kusyakov, Goubaïdoulina, Lindberg, Braye-Weppe). Elodie a pour partenaires de musique de chambre Emmanuel Pahud, Jean-Marc Phillips, Laurent Korcia, Jan Orawiec, Eric-Maria Couturier et aussi le violoncelliste Raphaël Pidoux, avec qui elle a enregistré un disque sous le label Integral. Elle joue aussi avec Les Siècles, l’Orchestre Poitou-Charentes, les ensembles 2e2m, Instant Donné, C barré et la Compagnie Opéra 3 (dans le spectacle « Shakespeare Notes »).
Élodie Soulard joue sur un accordéon russe de marque « Jupiter » (modèle de V. Gusiev).