C’est à André-Arnoult que l’on attribue la première « version » de ce qui deviendra la maison de Chateaubriand. En 1785 (certains textes évoquent 1789), le brasseur parisien achète le clos de la Vallée-aux-Loups, au hameau d’Aulnay, dans la paroisse de Châtenay, vraisemblablement pour se rapprocher de son oncle Jean-Baptiste Atcloque.
André-Arnoult achète un terrain de 7500 livres planté de châtaigniers où il fait construire une maison de campagne, aménage un potager, un verger et une pièce d’eau afin de pourvoir à l’arrosage. Les futures actes de vente feront aussi état d’une écurie, d’une basse-cour, d’une étable et d’une remise.
C’est, dit-on pour abriter la fuite de Louis XVI et de Marie-Antoinette (fuite qui s’est arrêtée à Varennes) qu’André Arnoult Atcloque, ardent défenseur de la famille royale, aurait construit la tour Velléda. Mais c’est bien comme le bureau de Chateaubriand que la Tour Velléda est restée dans l’Histoire.
Cette première construction de la maison n’a pas grand chose à voir avec ce que nous connaissons aujourd’hui puisque Chateaubriand et Montmorency, qui lui succédera, feront de nombreuses transformations. Mais enfin, « la maison de jardinier » dont parlera Chateaubriand comporte quand même « un rez-de-chaussée, un étage et un grenier au-dessus », avec cour ou terrasse.
Ainsi, en juillet 1807, François-René de Chateaubriand s’installe dans « une maison de jardinier cachée parmi les collines couvertes de bois » nommée Vallée-aux-loups. Elle est alors en piètre état, aussi l’écrivain la transforme en « un temple de nymphe dans un jardin de Thessalie » (Lamartine).
Il y passera dix ans, se consacrant aussi bien à l’élaboration de son œuvre qu’aux aménagements de sa propriété, qu’il aimait beaucoup (“de toutes les choses qui me seront échappées, la Vallée-aux-Loups est la seule que je regrette”) écrira-t-il dix ans plus tard. Il fait ainsi aménager un parc dans lequel il plante de nombreux arbres : [ces arbres], “ je les ai choisis autant que j’ai pu des divers climats où j’ai erré ; ils rappellent mes voyages et nourrissent au fond de moi d’autres illusions” .
Les visiteurs prestigieux se succèdent dans l’ermitage : Lamartine, Joubert, ou encore Fontanes sont fréquemment invités à y séjourner. Mais en 1816, il est contraint de vendre sa “chère vallée”, lieu de mémoire, de méditation et de création.
En 1914, le Dr Henry Le Savoureux en fait un salon littéraire, fréquenté par Anna de Noailles, Saint-Exupéry, Paul Valéry, le peintre Fautrier et bien d’autres. Il fonde la Société Chateaubriand en 1929 et obtient le classement de la Vallée-aux-Loups, permettant ainsi la sauvegarde de ce lieu d’évasion vers une autre époque, avec tout ce que cela implique de rêve, d’émotion et de beauté.
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