L’accordéon moderne voit le jour dans le courant du XIXe siècle, grâce aux nombreuses recherches que les facteurs réalisèrent.
Le « piano à bretelles », comme le surnomme Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe, est un instrument à vent de la famille des bois constitué d’un soufflet encadré par deux claviers.
Voici, schématiquement, la façon dont sont produites ses sonorités aux couleurs d’orgue.
Les mouvements du soufflet d’ouverture (le « tiré ») et de fermeture (le « poussé ») apportent l’air nécessaire pour mettre en vibration la ou les anches que l’accordéoniste décide d’actionner.
Pour ce faire il presse le bouton ou la touche du clavier.
Il existe en fait deux types d’accordéon. Outre des caractéristiques organologiques distinctes, l’accordéon diatonique et l’accordéon chromatique s’illustrent dans des répertoires très différents.
Le premier se rencontre dans la musique folk (album « La Forcelle » de Marc Perrone), les fêtes traditionnelles, les chants de marins et la chanson française.
Le second se retrouve notamment en jazz manouche (Minor Swing de Django Reinhardt par Jo Privat), la musique de tango (Tango pour Claude par Richard Galliano) ou dans des œuvres du répertoire contemporain (Concerto pour accordéon de Jean Françaix).