Musique classique et chants d’oiseaux, un voyage poétique en pleine nature...
Oh ! Le chant de l’alouette qui se mêle à celui du violon ! Et entre ces notes de piano, n’est-ce pas un cygne que l’on entend ? Ou bien un merle ? Un goéland ? Mais alors, des oiseaux seraient-ils venus se percher sur les murs boisés du Théâtre La Piscine ?
Eh non : La symphonie des oiseaux, c’est la rencontre de quatre musiciens qui ont créé l’événement aux dernières Victoires de la musique classique, la violoniste Geneviève Laurenceau, la pianiste Lidija Bizjak et les « chanteurs d’oiseaux » Johnny Rasse et Jean Boucault.
Ces derniers sont passés maîtres dans l’interprétation des chants d’oiseaux du monde entier – et ce sans le moindre appeau. Leurs trilles et roucoulements se mêlent aux œuvres des plus grands compositeurs, Schumann, Stravinsky, ranados... et bien sûr Mozart.
Dans le nid accueillant de la salle de spectacle, on se croirait presque en forêt !
« Un hallucinant bal des oiseaux (...) Inoubliable. » Ouest France, 2016
Les artistes
Geneviève Laurenceau, violon
Voir en ligne : site officiel de Geneviève Laurenceau
C’est à Strasbourg, sa ville natale, que Geneviève Laurenceau commence le violon à 3 ans : cet instrument, au chant proche de la tessiture humaine, prendra dès lors la forme et la voix de ses rêves, et ne la quittera plus. Ses maîtres Wolfgang Marschner, Zakhar Bron, puis Jean-Jacques Kantorow, façonneront une artiste aux multiples facettes, à la croisée de trois grandes écoles européennes du violon.
Après plusieurs succès internationaux, Geneviève est invitée à se produire en soliste de grands orchestres français et internationaux, sous la direction de chefs tels que Michel Plasson, Walter Weller, Tugan Sokhiev, Thomas Sondergard, Antony Hermus ou Christian Arming…
Aimant la scène, le partage, croyant profondément aux valeurs essentielles de l’art, de la culture et de la musique, Geneviève est passionnée par les rencontres, comme son duo avec le philosophe Raphaël Enthoven, ou ses collaborations avec le comédien Didier Sandre.
Depuis septembre 2007, Geneviève Laurenceau est premier violon supersoliste de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. En 2009, elle fonde le Festival de Musique d’Obernai, dont elle est la directrice artistique. Et depuis septembre 2014, elle est en charge de la classe de violon au Centre d’enseignement supérieur de musique et de danse de Toulouse (ISDAT).
Enfin, en 2015, Geneviève Laurenceau obtient un Diapason d’Or pour son dernier disque dédié au compositeur Albéric Magnard, sorti sous le label CPO.
Lidija Bizjak, piano
Lauréate du Concours International de piano de Dublin en 2000, Lidija Bizjak fait partie des rares et jeunes artistes a avoir participé à la tournée « Rising stars ». Cette sélection l’amène à se produire en compagnie du hautboïste Alexeï Ogrintchouk dans les plus prestigieuses salles internationales telles que Carnegie Hall, Wigmore Hall, Musikverein, Concertgebouw, Cité de la musique, Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à Athènes, Köln et Birmingham.
Lidija Bizjak se produit tant en soliste, qu’en musique de chambre et avec orchestre (l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre de Picardie, Sinfonia Varsovia, Britten sinfonia, RTE-Irlande, Philharmonie de Belgrade…), en France, à travers l’Europe et en Amérique du Nord.
Plus qu’une pianiste, une jeune artiste qui aime partager la scène avec Anne Queffélec, Claire Désert, Emmanuel Strosser, David Grimal, quatuors Ysaÿe, Terpsycordes ou les quintettes Moraguès, Aquilon, et participe aux festivals comme Proms à Londres, la Roque d’Anthéron, Folle journée à Nantes et à Tokyo, Lockenhaus, Colmar, Périgord Noir, « Juventus » à Cambrai, Martinù à Prague, Domaine Forget au Canada, Open Chamber Music à Prussia Cove, Charlottesville (USA)…
« Le piano de Lidija Bizjak sonne avec une plénitude royale, sans dureté, avec une longueur de sonorité qui dit assez combien cette jeune artiste est attentive à ne pas aller contre son instrument, et plus encore combien elle en est amoureuse au moins autant que de la musique qu’elle joue… » Alain Lompech, Diapason
Johnny Rasse et Jean Boucault, chants d’oiseaux
Voir en ligne : Site Officiel des Chanteurs d’oiseaux
Dès la prime enfance, voisins dans un village, à une lieue à vol d’oiseau de la Baie de Somme, nos deux chanteurs découvrent très vite leurs dons pour l’imitation des chants d’oiseaux. De la cour d’école aux marais, ils peaufinent leurs dons pour se présenter aux concours d’imitation de chants d’oiseaux, qu’ils remportent brillamment.
Viennent les émissions radiophoniques et télévisuelles, puis les premières expériences scéniques au Théâtre de Poche Montparnasse, la clôture du Festival Animalier de Namur... En 2006, le directeur du Festival des Forêts à Compiègne leur propose un concert avec le pianiste-compositeur-improvisateur Jean-François Zygel. Ce sera le début d’un long périple musical, qui, au gré des concerts, leur permettra de côtoyer une multitude de musiciens venus du classique, du jazz et des musiques traditionnelles.
Depuis, ils ont créé le collectif “Les Chanteurs d’Oiseaux” avec pour finalité dʼutiliser le chant d’oiseau, matériau brut et originel, de le mélanger pour mieux le transcender, à toute forme d’art vivant : musique, théâtre, danse, arts circassiens. Improvisateurs, ils dialoguent à tous vents avec Jean-François Zygel, Michel Godard, David Venetucci, Pierre Hamon, Joël Grare.
Jean Boucault et Johnny Rasse sont reconnus comme les plus grands imitateurs de chants d’oiseaux sans appeaux. Leur technique d’imitation fait écho à des techniques primitives de chant et n’utilise que des techniques de souffle-voix, diphonie, voix aspirée, chant trillé, sifflement haute fréquence, sifflement en bourdon et chant percussif. Ils offrent un répertoire de milliers de sonorités d’oiseaux des cinq continents. Ce spectacle nous amène à un voyage unique au-delà du temps et de l’espace. Les auditeurs sont transportés dans des univers animal, végétal et minéral où cohabitent le mystère et le merveilleux.
"Un voyage unique aux sonorités lointaines ou familières qui envoûtera petits et grands" - Toulouscope
"Bien plus que de simples imitateurs d’oiseaux, ces deux artistes ont pour but de sublimer le matériau brut du chant d’oiseaux afin d’en faire un véritable art vivant" - France Inter
"Un véritable concert symphonique ! " - Sud-Ouest