
Antonin Le Faure commence l’alto à l’âge de sept ans, captivé par la palette de couleurs sonores de cet instrument. Son parcours musical le conduit au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), où il étudie auprès de Pierre-Henri Xuereb et Jean Sulem, avant de poursuivre sa formation à la Haute École de Musique (HEMU) Vaud-Valais-Fribourg à Sion sous la direction de Tatjana Masurenko et Timothy Ridout. Il bénéficie également des conseils de musiciens renommés tels que Nobuko Imai, Garth Knox et Gérard Caussé.
Lauréat de nombreuses distinctions, notamment le 1er prix du concours Jeunes Solistes de la Sorbonne et le Grand Prix CIC-Michel Lucas, Antonin est notamment honoré par la Fondation Maurice Ravel et par le Prix Berthier de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA). Son talent est mis en valeur et est soutenu par la Fondation Meyer et la Fondation Société Générale, témoignant ainsi de sa sensibilité musicale exceptionnelle et de sa maîtrise technique.
Ces distinctions le conduisent à se produire dans des festivals renommés en France et à l’étranger, parmi lesquels le Festival Messiaen à La Meije, l’Encuentro de Santander en Espagne et le Stellenbosch Chamber Music Festival en Afrique du Sud. Passionné de musique de chambre, Antonin collabore avec des ensembles et artistes de renom tels que le Trio Metral, le Trio Pantoum, Pierre et Théo Fouchenneret, François Salque, Jean-Claude Van den Eyden, ainsi que les Quatuors Elmire et Tana. En 2020, il a fondé le Quatuor Stendhal, qui connaît un rayonnement en France, dans les territoires d’outre-mer et à l’international. Il est également directeur artistique du Festival Corde è Anima en Cap Corse, où il s’engage à rendre la musique accessible à tous.
Antonin défend activement le répertoire contemporain et collabore avec des compositeurs tels que Kaija Saariaho, Olga Neuwirth, Heinz Holliger et Philippe Hersant. Sa participation au Festival de Lucerne (2014-2016) lui a permis de travailler avec des chefs d’orchestre tels que Sir Simon Rattle et Riccardo Chailly, approfondissant ainsi sa passion pour la création et l’exploration sonore. Il a créé plusieurs œuvres, dont le Concerto pour alto Libro d’Estate de Giovanni Bertelli. Dans son exploration de nouveaux horizons sonores, Antonin intègre la viole d’amour et l’alto baroque à ses projets, créant des passerelles entre musique ancienne et moderne. Sa passion pour les transversalités artistiques se reflète dans des programmes innovants tels qu’Alto-Portrait(s), qui explore les liens entre littérature, musique et arts visuels, et L’Alto Dégénéré, un hommage aux compositeurs réduits au silence et bannis par des régimes oppressifs. En 2025, avec le soutien de la Fondation Givel, il sortira son premier album, L’Alto Lémanique, dédié aux œuvres de compositeurs suisses des XXᵉ et XXIᵉ siècles.
Animé par un profond désir de partager et d’inspirer, Antonin aborde chaque projet avec enthousiasme, convaincu du pouvoir transformateur de la musique pour élargir les perspectives et créer des connexions significatives.