Richard Schmoucler, violon
Christian Brière, violon
David Gaillard, alto
Claude Giron, violoncelle
Bernard Cazauran, contrebasse
Philippe Berrod, clarinette
Iurie Morar, cymbalum
Laurent Boukobza, piano
Sirba Octet : un univers musical original
En fondant le Sirba Octet en 2003, le violoniste Richard Schmoucler, crée un son, invente quelque chose qui n’existe pas. Il s’associe alors à sept de ses amis musiciens issus des formations classiques les plus prestigieuses pour former un ensemble singulier, à mi-chemin entre l’académisme classique et la musique klezmer. En abolissant les frontières, il installe son projet dans un univers musical original et inédit, celui du Classique World.
« Nous sommes avant tout des musiciens classiques, mais depuis que nous donnons nos concerts avec le Sirba Octet où nous nous accordons une totale liberté d’expression, nous abordons la musique différemment ».
Si la musique des programmes du Sirba Octet conserve la même approche que le klezmer des origines, elle fait revivre la tradition musicale des anciennes communautés juives d’Europe de l’est en la réarrangeant selon les règles de la musique savante. Depuis dix ans, l’ensemble séduit les plus grands festivals et se produit régulièrement dans de prestigieuses salles de concert en France et à l’étranger (L’Olympia, l’Européen, La Cigale, Le Théâtre des Champs-Elysées, le Concertgebouw d’Amsterdam...).
Cet ensemble qui excelle hors des circuits traditionnels s’attache savamment à réunir les genres et réussit le pari de créer des programmes musicaux originaux qui peuvent mêler musique de chambre, comédie musicale, musique symphonique ou encore musique traditionnelle. Après 35 000 disques vendus, le Sirba Octet poursuit ses précieuses collaborations artistiques en conservant la spécificité de ses arrangements qui restent uniques en leur genre. Avec un nom symbolique, qui fait référence à une danse traditionnelle roumaine, le Sirba Octet entraîne les publics dans une énergie jubilatoire et communicative.
« Cette musique a toujours fait partie de ma vie. Elle a le parfum de ma mère et des réunions de famille au cours desquelles ma grand-mère et mes tantes nous réclamaient à mon père et à moi-même de leur jouer ces airs yiddish qui avaient bercé leur jeunesse. N’ayant pas de partition, elle nous fredonnait un air que nous reprenions à la guitare et au violon.
J’ai voulu partager avec le public ces moments de joie et d’échange, ces liens d’amour que la musique tissait entre nous au rythme des danses et des mélodies. »
Richard Schmoucler